Participation et démocratie représentative, Analyse juridique du cas français
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EAN13
9782140252013
Éditeur
L'Harmattan
Date de publication
Collection
Prix Scientifique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Participation et démocratie représentative

Analyse juridique du cas français

L'Harmattan

Prix Scientifique

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La participation est au cœur de la démocratie basée sur l'idée d'autonomie,
c'est-à-dire un système dans lequel les gouvernés sont leurs propres
gouvernants. Elle est toutefois cantonnée au suffrage en raison de l'adoption
du système représentatif. Cependant, les élections apparaissent de plus en
plus insuffisantes pour réaliser l'idée de démocratie et légitimer les
gouvernants et leurs décisions. Depuis la fin du XXe siècle, on assiste au
développement de mécanismes institutionnalisés de participation visant à
associer plus directement les gouvernés aux décisions. Mais ils sont limités,
révélant une conception étroite du rôle des gouvernés au sein de la démocratie
représentative. La participation est davantage conçue comme un outil devant
renforcer la légitimité du système représentatif que comme un moyen d'associer
les gouvernés aux décisions. Cette conception peu ambitieuse de la
participation est en décalage avec les formes d'expression plus contestataires
qui se développent en pratique. Ces formes « parallèles » témoignent d'une
demande de participation accrue que l'on retrouve au cœur des revendications
des mouvements réclamant une démocratie « réelle ». Cette demande de
participation, parce qu'elle tend à remettre en cause le système
représentatif, n'est pas accueillie favorablement par les gouvernants qui
cherchent à la canaliser. L'étude de la participation des gouvernés au sein de
la démocratie représentative met finalement en lumière l'artificialité du lien
entre le système représentatif actuel et la notion de démocratie.

*[XIXe]: Dix-neuvième
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