Le puits et la lumière

Paula Bombara

Talents Hauts

  • Conseillé par
    15 juin 2022

    Le puits et la lumière est un livre qui parle à la fois de traumatisme et de rédemption, avec pudeur et émotion. Il peut être un excellent point de départ pour faire réfléchir les jeunes sur la question de la liberté politique et ce qu’elle implique à l’échelle de l’individu.

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  • Conseillé par (Libraire)
    30 janvier 2022

    « Papa s’est perdu mais il va revenir. Parce que les grands savent les chemins.»

    Elle n’avait que 3 ans quand son papa est parti. Elle pensait qu’il s’était perdu, perdu à vélo et qu’il reviendrait.
    Sa mère a fini par lui avouer qu’il était mort, son cœur s’est arrêté. Elle ne le reverrait plus.
    Dans la première partie de l’histoire, nous découvrons l’histoire du point de vue de l’enfant. D’une écriture naïve, brève et innocente, la petite Anna se fait balloter par sa mère de foyer en foyer mais jamais trop longtemps. De la mer d’où elle parlait à son père, jusqu’à Buenos Aires.

    Quelques années plus tard, Anna devenue grande ne se rappelle plus de l’enfant qui a perdu son père et qui a failli perdre sa mère. Seul le sentiment de manque lui fait comprendre que quelque chose ne va pas ainsi que son besoin de comprendre, de tout comprendre.

    Anna est une fille de disparus, son père est une de ces victimes de disparition forcée pendant la dictature militaire en Argentine, qui a eu lieu entre 1976 et 1983. La « guerre sale » a causé près de 30 000 « desaparecidos », tous des opposants militaires fusillés ou emprisonnés à vie, des exilés, mêmes des enfants ont été enlevés afin d’être placés dans une « meilleure » famille.

    Un récit important, le texte a beau être court, il n’en reste pas moins percutant et accessible dès 12 ans.