- EAN13
- 9782140353963
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 07/06/2023
- Collection
- Harmattan Mali
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Des mines "antinational" à l'origine de la crise malienne
Mahamadou Konaté
L'Harmattan
Harmattan Mali
Autre version disponible
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Papier - L'Harmattan 12,00
Au Mali, la crise a été le résultat immédiat du fatalisme et de
l'irresponsabilité de beaucoup de ses dirigeants. Pour le démontrer, il faut
remonter aux sources de la crise, à ses conséquences, à l'intervention
française, et à la gestion des autorités politiques de Transition. Et, il
serait aussi utile de s'interroger sur les perspectives pour l'État du Mali.
Quand une nouvelle rébellion éclata à Kidal, le 17 janvier 2012, on attendait
du Président-Général de la neutraliser, à défaut d'avoir pu la prévenir malgré
les multiples signes d'alerte. La déception fut totale. Immédiatement après le
début des hostilités, de nombreux militaires Touaregs désertèrent les camps et
les postes de déploiement, avec armes et renseignements, pour rejoindre les
rebelles. En quelques semaines, leur avancée fut fulgurante. Ils mirent en
déroute la petite présence militaire malienne dans la région, massacrèrent une
centaine de prisonniers à Aguelhok, et repoussèrent les renforts. Ces
batailles ont pris des semaines avant que Kidal ne tombe.
l'irresponsabilité de beaucoup de ses dirigeants. Pour le démontrer, il faut
remonter aux sources de la crise, à ses conséquences, à l'intervention
française, et à la gestion des autorités politiques de Transition. Et, il
serait aussi utile de s'interroger sur les perspectives pour l'État du Mali.
Quand une nouvelle rébellion éclata à Kidal, le 17 janvier 2012, on attendait
du Président-Général de la neutraliser, à défaut d'avoir pu la prévenir malgré
les multiples signes d'alerte. La déception fut totale. Immédiatement après le
début des hostilités, de nombreux militaires Touaregs désertèrent les camps et
les postes de déploiement, avec armes et renseignements, pour rejoindre les
rebelles. En quelques semaines, leur avancée fut fulgurante. Ils mirent en
déroute la petite présence militaire malienne dans la région, massacrèrent une
centaine de prisonniers à Aguelhok, et repoussèrent les renforts. Ces
batailles ont pris des semaines avant que Kidal ne tombe.
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