La pensée politique pour les complotistes, L'antiquité gréco-romaine.
EAN13
9782322169306
Éditeur
Books on Demand
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La pensée politique pour les complotistes

L'antiquité gréco-romaine.

Books on Demand

Indisponible

Autre version disponible

L'antiquité gréco-romaine constitue le fondement de notre civilisation
occidentale. Le christianisme étant l'autre versant. Il est d'ailleurs né lui-
même sous l'antiquité donnant naissance à l'helléno-christianisme. Nous
touchons-là au coeur de notre vie culturelle. C'est dans ce terreau culturel
que notre inconscient collectif prend ses racines. Il m'a donc paru normal de
commencer mon étude de la pensée politique avec cette période historique. Le
volume suivant concernera sans doute le christianisme et la monarchie d'ancien
régime. Un de mes professeur de droit à l'université de Dijon, Monsieur
Pierri, aimait dire à ses étudiant que les penseurs grecs avaient tout dit,
tout découvert et que l'étude de la pensée politique pouvait s'arrêter avec la
mort de Chrysippe, le dernier stoïcien, en 205 avant Jésus-Christ. Tout le
reste ne fera que reprendre l'imagination du monde grec, ne sera que le
plagiat de cette formidable époquée. Le génie grec est d'avoir tous vue, tout
compris et donc tout dit avant les autres. Quelques soit les époques, les plus
grands philosophes ne s'y sont pas trompé. Ils puissent leurs inspirations
dans le monde hellène. C'est d'ailleurs pour moi un signe qui ne trompe
personne sur le talent d'un auteur. Il doit être capable de retrouver son
prédécesseur du monde antique pour le citer et l'adapter à l'époque moderne.
Pour provocatrice qu'elle soit, la formule est exacte. J'y souscrit des deux
mains. C'est ce que je m'efforcerais de montrer tout au long de ce recueil.
Monsieur Pieri ne visait que la pensée grecque. A titre personnel j'y inclus
également le monde romain. Pour Rome, la question est différente. Aucun romain
n'arrive à la cheville d'un Platon, d'un Aristote ou même d'un Diogène. La
pensée ne s'exprime pas tant chez les philosophes que dans le monde concret.
La ville aux sept collines reprend la philosophie hellène et sa mythologie
pour l'adapter à l'Italie. Elle ne produit rien de spécifique. En revanche
l'action politique est ici exprimée au-delà du génie. Les hommes de la
république romaine s'inspirent certes de Solon, de Dracon ou de Périclès, mais
c'est pour porter leurs idées à une ou plusieurs octaves supérieures.
S'identifier pour envoyer des commentaires.