- EAN13
- 9791034404322
- Éditeur
- Presses Universitaires de Strasbourg
- Date de publication
- 19/09/2019
- Collection
- Sciences de l’histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les mises en scène(s) de l’espace
Faux-semblants, ajustements et expériences dans la ville
Presses Universitaires de Strasbourg
Sciences de l’histoire
Vécue et éprouvée, pensée et mise en mouvement par ceux qui l'habitent, la
ville, en tant qu'espace citadin, communautaire, municipal, est l'enjeu de
symboliques nationales, de processus concurrents d'appropriations, de
dynamiques sociales. À travers des exemples pris à Londres, Paris, Strasbourg.
Mulhouse. Édimbourg aux xixe et xxe siècles, dans lesquels la géographie
culturelle et l'histoire de la sensibilité à l'environnement urbain sont
prises en considération, il est ici question des enjeux de ces mises en scènes
en termes de contrôle social et d'identités collectives. Que ce soit par le
biais de parcours imaginés ou bien par celui d'appropriations « illicites »,
comment les individus et les groupes sociaux réagissent-ils vis-à-vis des
mises en scène(s) proposées et comment les identités spatialisées sont-elles
intériorisées ? L'ouvrage s'organise en trois parties, qui correspondent aux
trois axes de cette question. Délimiter des territoires, à savoir fixer et
circonscrire l'inscription dans l'espace urbain de comportements constitués
comme déviants (par exemple l'ivrognerie et la défécation). Préserver des
lieux, c'est-à-dire constituer des espaces singuliers soustraits au paysage
urbain, à ses règles communes et à ses contraintes, créer des espaces de
liberté, de sociabilité ou tout simplement d'intimité. Disputer l'espace, au
sens de composer avec les projections symboliques des groupes dominants et du
pouvoir d'État, processus dans lequel résistances et esquives des citadins
s'exercent subtilement, contre le « marquage » des lieux, et cherchent à faire
vivre de nouvelles territorialités.
ville, en tant qu'espace citadin, communautaire, municipal, est l'enjeu de
symboliques nationales, de processus concurrents d'appropriations, de
dynamiques sociales. À travers des exemples pris à Londres, Paris, Strasbourg.
Mulhouse. Édimbourg aux xixe et xxe siècles, dans lesquels la géographie
culturelle et l'histoire de la sensibilité à l'environnement urbain sont
prises en considération, il est ici question des enjeux de ces mises en scènes
en termes de contrôle social et d'identités collectives. Que ce soit par le
biais de parcours imaginés ou bien par celui d'appropriations « illicites »,
comment les individus et les groupes sociaux réagissent-ils vis-à-vis des
mises en scène(s) proposées et comment les identités spatialisées sont-elles
intériorisées ? L'ouvrage s'organise en trois parties, qui correspondent aux
trois axes de cette question. Délimiter des territoires, à savoir fixer et
circonscrire l'inscription dans l'espace urbain de comportements constitués
comme déviants (par exemple l'ivrognerie et la défécation). Préserver des
lieux, c'est-à-dire constituer des espaces singuliers soustraits au paysage
urbain, à ses règles communes et à ses contraintes, créer des espaces de
liberté, de sociabilité ou tout simplement d'intimité. Disputer l'espace, au
sens de composer avec les projections symboliques des groupes dominants et du
pouvoir d'État, processus dans lequel résistances et esquives des citadins
s'exercent subtilement, contre le « marquage » des lieux, et cherchent à faire
vivre de nouvelles territorialités.
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