- EAN13
- 9791036204227
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 17/12/2021
- Collection
- Gouvernement en question(s)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Solitaire du ravin
Pierre Charnier, 1795-1857, canut lyonnais et prud’homme tisseur
Ludovic Frobert, George Joseph Sheridan
ENS Éditions
Gouvernement en question(s)
Autre version disponible
-
Papier - ENS Lyon 24,00
Pierre Charnier (1795-1857) était un ouvrier en soie de Lyon, un canut. Il
œuvra à la fondation du premier mutuellisme des tisseurs puis devint un de
leurs représentants au conseil des prud’hommes où il siégea de 1832 à 1857. Il
fut aussi un journaliste dans la petite presse ouvrière de l’époque initiée en
1831 par L’Écho de la fabrique, un journaliste qui signait du pseudonyme Le
Solitaire du ravin. Charnier était donc une sagesse, une Lumière et l’une des
voix les plus autorisées du peuple des artisans lyonnais en soierie. De la
Restauration au milieu du Second Empire, il tenta de promouvoir, par la pensée
et par l’action, la réforme de la Grande Fabrique dans le sens d’une véritable
démocratie d’ateliers ; et, au-delà, cette réflexion sur son métier lui permis
de réfléchir plus largement encore aux conditions politiques, sociales,
religieuses pouvant permettre d’améliorer le sort des artisans dans la société
de son temps. Cet ouvrage permet de découvrir ce personnage dans sa
quotidienneté de tisseur, de mutuelliste, de prud’homme et dans bien d’autres
situations encore, dans les temps mouvementés marqués par les trois révoltes
des canuts, 1831, 1834, 1849.
œuvra à la fondation du premier mutuellisme des tisseurs puis devint un de
leurs représentants au conseil des prud’hommes où il siégea de 1832 à 1857. Il
fut aussi un journaliste dans la petite presse ouvrière de l’époque initiée en
1831 par L’Écho de la fabrique, un journaliste qui signait du pseudonyme Le
Solitaire du ravin. Charnier était donc une sagesse, une Lumière et l’une des
voix les plus autorisées du peuple des artisans lyonnais en soierie. De la
Restauration au milieu du Second Empire, il tenta de promouvoir, par la pensée
et par l’action, la réforme de la Grande Fabrique dans le sens d’une véritable
démocratie d’ateliers ; et, au-delà, cette réflexion sur son métier lui permis
de réfléchir plus largement encore aux conditions politiques, sociales,
religieuses pouvant permettre d’améliorer le sort des artisans dans la société
de son temps. Cet ouvrage permet de découvrir ce personnage dans sa
quotidienneté de tisseur, de mutuelliste, de prud’homme et dans bien d’autres
situations encore, dans les temps mouvementés marqués par les trois révoltes
des canuts, 1831, 1834, 1849.
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