- EAN13
- 9791091504591
- ISBN
- 979-10-91504-59-1
- Éditeur
- L'Arbre vengeur
- Date de publication
- 15/06/2017
- Collection
- L'ARBRE VENGEUR
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 16,7 x 11,7 x 0,7 cm
- Poids
- 92 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La grande vie
De Jean-Pierre Martinet
Préface de Denis Lavant
Postface de Eric Dussert
L'Arbre vengeur
L'Arbre Vengeur
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Je pensais souvent à ce cinéaste japonais, Ozu, qui avait fait graver ces simples mots sur sa tombe : « Néant ». Moi aussi je me promenais avec une telle épitaphe, mais de mon vivant. »
Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où « on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d’ennui. » N’ayant réussi à n’être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange voyageur d’hiver s’est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins possible pour souffrir le moins possible. »
C’est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes qu’une quatrième de couverture doit taire.
Jean-Pierre Martinet, l’auteur de cette longue nouvelle parue en 1979 dans Subjectif, est mort en 1993 : il a marqué les lecteurs, trop rares, qui ont croisé son œuvre. En attendant de redécouvrir ses textes les plus denses, cette Grande vie signalera aux intrépides son talent halluciné et les noirs excès de son humour désespéré.
Adolphe Marlaud habite un appartement avec vue sur le cimetière qui domine la rue Froidevaux, une de ces rues où « on meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d’ennui. » N’ayant réussi à n’être ni fantôme, ni homme invisible, en exil, cet étrange voyageur d’hiver s’est fixé une ligne de conduite : « vivre le moins possible pour souffrir le moins possible. »
C’est sans compter sur Madame C., sa concierge, qui guette amoureusement son passage du haut de ses deux mètres pour le contraindre à des actes qu’une quatrième de couverture doit taire.
Jean-Pierre Martinet, l’auteur de cette longue nouvelle parue en 1979 dans Subjectif, est mort en 1993 : il a marqué les lecteurs, trop rares, qui ont croisé son œuvre. En attendant de redécouvrir ses textes les plus denses, cette Grande vie signalera aux intrépides son talent halluciné et les noirs excès de son humour désespéré.
Commentaires des lecteurs
Ecrite en 1978, cette longue nouvelle de Jean-Pierre Martinet met en scène Adolphe Marlaud, un vieil orphelin qui surveille la tombe de son père (un ex-milicien vichyssois qui a dénoncé sa femme juive...) depuis la fenêtre de son petit appartement. ...
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