- EAN13
- 9782354281564
- ISBN
- 978-2-35428-156-4
- Éditeur
- Créaphis
- Date de publication
- 12/12/2019
- Collection
- FORMAT PASSEPOR
- Nombre de pages
- 101
- Dimensions
- 15 x 10,9 x 1 cm
- Poids
- 110 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le grand écrivain, mathématicien, traducteur, champion des équivalences poétiques et le maître du paysage en photographie sont réunis pour un tour de l'Ecosse en noir et blanc. Nous sommes plongés dans une activité sensorielle de perception du paysage.
Jacques Roubaud, écrivain, mathématicien, traducteur, champion des équivalences poétiques, et Jean-Pierre Gilson, maître du paysage en photographie, sont réunis pour un tour de l'Ecosse en noir et blanc. On n'apprend pas beaucoup sur l'histoire ou la géographie de l'Ecosse, en revanche on est plongés dans une activité sensorielle de perception du paysage. Il se trouve que l'Ecosse s'y prête particulièrement. Les textes de Jacques Roubaud prennent place ponctuellement, avec une concision toute mathématique, page après page, dans une insularité qui invite au plaisir de la lecture à haute voix. L'exercice d'écriture conjugue une lecture méticuleuse des photographies et les propres souvenirs de séjours en Ecosse, mêlant lecture et mémoire visuelles. La forme poétique de Roubaud, très construite, proche des haïkus, joue sur la récurrence, l'inscription du temps dans l'espace et s'emploie à la traduction d'un paysage en mouvement. Ici les pierres, les nuages, les maisons, les torrents jusqu'aux herbes sont dénombrés, signe d'un désir d'inventaire et d'épuisement d'un lieu. Et pour rester dans le sillage d'un Perec, on peut parler d'une certaine forme de pérégrination. Pas de surcharge métaphorique ou symbolique : cette poésie, comme cette photographie, se pratique pas à pas. Par la marche (on imagine ses pas métrés), le poète comme le photographe arpente le paysage. Géométrie de l'instant, écriture descriptive, jeux de miroirs, et de sens. Les photographies de Jean-Pierre Gilson trouvent paradoxalement une dimension nouvelle dans un espace miniaturisé où tant de détails fourmillent qu'une lecture attentive obligera l'usage de la loupe pour y voir de plus près tel mouton esseulé, telle herbe folle. La qualité d'impression sur un papier très surfacé et dans une définition très fine permet justement de percevoir cette atmosphère si particulière que produit la lumière sur l'Ecosse.
Jacques Roubaud, écrivain, mathématicien, traducteur, champion des équivalences poétiques, et Jean-Pierre Gilson, maître du paysage en photographie, sont réunis pour un tour de l'Ecosse en noir et blanc. On n'apprend pas beaucoup sur l'histoire ou la géographie de l'Ecosse, en revanche on est plongés dans une activité sensorielle de perception du paysage. Il se trouve que l'Ecosse s'y prête particulièrement. Les textes de Jacques Roubaud prennent place ponctuellement, avec une concision toute mathématique, page après page, dans une insularité qui invite au plaisir de la lecture à haute voix. L'exercice d'écriture conjugue une lecture méticuleuse des photographies et les propres souvenirs de séjours en Ecosse, mêlant lecture et mémoire visuelles. La forme poétique de Roubaud, très construite, proche des haïkus, joue sur la récurrence, l'inscription du temps dans l'espace et s'emploie à la traduction d'un paysage en mouvement. Ici les pierres, les nuages, les maisons, les torrents jusqu'aux herbes sont dénombrés, signe d'un désir d'inventaire et d'épuisement d'un lieu. Et pour rester dans le sillage d'un Perec, on peut parler d'une certaine forme de pérégrination. Pas de surcharge métaphorique ou symbolique : cette poésie, comme cette photographie, se pratique pas à pas. Par la marche (on imagine ses pas métrés), le poète comme le photographe arpente le paysage. Géométrie de l'instant, écriture descriptive, jeux de miroirs, et de sens. Les photographies de Jean-Pierre Gilson trouvent paradoxalement une dimension nouvelle dans un espace miniaturisé où tant de détails fourmillent qu'une lecture attentive obligera l'usage de la loupe pour y voir de plus près tel mouton esseulé, telle herbe folle. La qualité d'impression sur un papier très surfacé et dans une définition très fine permet justement de percevoir cette atmosphère si particulière que produit la lumière sur l'Ecosse.
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