EAN13
9782919762767
ISBN
978-2-919762-76-7
Éditeur
Éditions du Roure
Date de publication
Nombre de pages
222
Dimensions
24 x 16 x 1 cm
Poids
500 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Entre révolution industrielle et République au XIXe et XXe siècles en Haute-Loire

À travers la correspondance de patrons de l'usine de faulx de pont-salamon, les dorian, holtzer, jackson, binachon et martin

Éditions du Roure

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Préface de Vincent PeillonUne « saga » patronale et républicaine qui commence avec Frédéric Dorian et la République adolescente. L’exemple de ces industriels de la faux, de l’usine de Pont-Salomon, en Haute-Loire, liés avec ceux de l’acier de la vallée de l’Ondaine est, sans doute, une exception dans cette fin du XIXe siècle, sous le second Empire, jusqu’au début du XXe siècle, avec la République.Ces grands bourgeois sont protestants et républicains, et pour certaines, comme Caroline Dorian, des républicaines et humanistes farouches. Nicole Saint-Sernin et Jacky Darne ont utilisé des documents d’archives, notamment la correspondance adressée à Fleury Binachon, directeur d’usine. Ils ont décortiqué les relations entre ces patrons : Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin, et le monde ouvrier, celui qui sue dans les usines. Ils ont cerné les utopies de l’époque entre fouriérisme et interventionnisme social.Vincent Peillon, philosophe, historien des idées et ancien ministre de l’Éducation nationale, écrit, en préface de l’ouvrage : « Voilà donc, un beau livre... qui ressuscite une époque passionnante où la République était combattante. L’affection, le respect, l’humour, la préoccupation des choses graves y sont présents au milieu de mille autres considérations. Certaines touchent à la grande politique, d’autres à la petite, celle des médailles qu’il faut distribuer..., des services qu’il faut rendre. D’autres encore sont des réflexions d’industriels, d’hommes d’argent attentifs à la concurrence locale et internationale, à l’environnement politique, aux nouveaux procédés industriels, aux prix de revient et aux investissements. D’autres enfin touchent, tout simplement, à la vie affective, celle des parents, d’enfants, de familles apparentées ou proches qui constituent en tout état de cause un réseau et qui cherchent à se comprendre et à s’épauler autant par affection que par intérêt bien compris. »
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