- EAN13
- 9789461616289
- ISBN
- 978-94-6161-628-9
- Éditeur
- Snoeck
- Date de publication
- 07/01/2021
- Collection
- ART CONTEMPORAI
- Nombre de pages
- 101
- Dimensions
- 27,5 x 24,5 x 1,1 cm
- Poids
- 578 g
- Langue
- multilingue
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Éric Manigaud, La mélancolie des vaincus
[exposition, saint-étienne, musée d'art moderne et contemporain de saint-étienne métropole, 15 décembre 2020-15 août 2021]
De Jean-Christophe Bailly, Aurélie Voltz, Philippe Dagen
Snoeck
Art Contemporai
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L'exposition sera accompagnée d'un livre d'artiste édité en français et anglais. Cet ouvrage sera le résultat d'une forme hybride entre un livre d'artiste et un catalogue d'exposition. Trois textes viennent approfondir l'oeuvre d'Éric Manigaud — rapprochant l'ouvrage des catalogues d'expositions traditionnellement conçus — tandis que le cahier d'images inclura un travail graphique et une présentation inédite des oeuvres de Manigaud — le rapprochant ainsi d'un livre d'artiste.
Né en 1971 à Paris
Vit et travaille à Saint-Etienne.
Agrégé d'arts plastiques, Eric Manigaud, en historien, exhume les premières photographies scientifiques témoignant d'un passé refoulé (première guerre mondiale etc) et se propose d'en révéler la part d'ombre par l'usage du crayon et du graphite, en dessinateur. Si l'artiste au moyen d'une projection par la lanterne magique s'emploie à calquer son dessin sur la photographie, favorisant ainsi, par cette représentation à première vue mimétique, une certaine confusion des mediums, son entreprise de création n'est pas réductible à une simple opération de retranscription. Par le recours à la mine de plomb, il renforce l'effet de réel, conférant ainsi une certaine densité à l'ombre et offrant ainsi à ces individus l'épaisseur leur permettant de prendre corps.
Mais par cette technique et le geste qui lui est associé, il esquisse aussi les contours vacillants de l'ombre, tentant de figurer un espace transitoire entre lumière et obscurité, vie et mort, la figuration de ces individus qui semblent dans un entre-deux ontologique confine ainsi à l'irréel.
De ces images caractérisées par l'objectivité de la capture photographique, il fait émerger, en portraiturant mutilés de guerre, individus malades, internés, la subjectivité.
Il propose au regardeur de reconsidérer ces individus dont la défiguration tient surtout au filtre déformant que l'on appose sur eux.
Cette mise à distance induite par un sentiment d'étrangeté se mue en un mouvement de recul propice à la prise de conscience de notre intolérance vis à vis de ce que l'on considère comme une déviance à la norme.
Eric Manigaud met ainsi au jour la part d'ombre de notre humanité en faisant de ces âmes sondées au moyen de ses dessins un miroir qu'elle se tend à elle-même.
Né en 1971 à Paris
Vit et travaille à Saint-Etienne.
Agrégé d'arts plastiques, Eric Manigaud, en historien, exhume les premières photographies scientifiques témoignant d'un passé refoulé (première guerre mondiale etc) et se propose d'en révéler la part d'ombre par l'usage du crayon et du graphite, en dessinateur. Si l'artiste au moyen d'une projection par la lanterne magique s'emploie à calquer son dessin sur la photographie, favorisant ainsi, par cette représentation à première vue mimétique, une certaine confusion des mediums, son entreprise de création n'est pas réductible à une simple opération de retranscription. Par le recours à la mine de plomb, il renforce l'effet de réel, conférant ainsi une certaine densité à l'ombre et offrant ainsi à ces individus l'épaisseur leur permettant de prendre corps.
Mais par cette technique et le geste qui lui est associé, il esquisse aussi les contours vacillants de l'ombre, tentant de figurer un espace transitoire entre lumière et obscurité, vie et mort, la figuration de ces individus qui semblent dans un entre-deux ontologique confine ainsi à l'irréel.
De ces images caractérisées par l'objectivité de la capture photographique, il fait émerger, en portraiturant mutilés de guerre, individus malades, internés, la subjectivité.
Il propose au regardeur de reconsidérer ces individus dont la défiguration tient surtout au filtre déformant que l'on appose sur eux.
Cette mise à distance induite par un sentiment d'étrangeté se mue en un mouvement de recul propice à la prise de conscience de notre intolérance vis à vis de ce que l'on considère comme une déviance à la norme.
Eric Manigaud met ainsi au jour la part d'ombre de notre humanité en faisant de ces âmes sondées au moyen de ses dessins un miroir qu'elle se tend à elle-même.
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