- EAN13
- 9782358730358
- ISBN
- 978-2-35873-035-8
- Éditeur
- Bruit du temps
- Date de publication
- 15/11/2011
- Nombre de pages
- 568
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 3 cm
- Poids
- 548 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 197
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Athènes et Jérusalem
un essai de philosophie religieuse
De Lev Šestov
Traduit par Boris de Schloezer
Édité par Ramona Fotiade
Bruit du temps
Achevé en avril 1937, un an avant sa mort, Athènes et Jérusalem, le dernier grand livre publié de Chestov, est l’aboutissement de sa réflexion sur l’opposition entre la sagesse philosophique (Athènes) et la révélation religieuse (Jérusalem). Il s'agit ici de mettre à l’épreuve les prétentions à la possession de la vérité qu’émet la philosophie spéculative. La connaissance ne justifie pas l’être, mais au contraire : « L’arbre de science n’étouffe plus l’arbre de vie. »
La première partie montre qu’en poursuivant le savoir, les philosophes ont perdu la liberté : Parménide est « enchaîné ». La deuxième, « Le Taureau de Phalaris », composée de chapitres consacrés à Nietzsche, Socrate et Kierkegaard, fait apparaître le lien indestructible entre le savoir tel que le comprend la philosophie et les horreurs de l’existence humaine. La troisième, à travers une étude de l'œuvre d'Étienne Gilson, relate les efforts infructueux de la philosophie médiévale pour concilier la vérité biblique, révélée, avec la vérité « prouvée ». La quatrième partie, intitulée « La seconde dimension de la pensée » et composée d’aphorismes, montre que les vérités de la raison nous contraignent peut-être, mais qu’elles sont loin de nous persuader toujours.
Un même effort soulève les quatre parties du livre : rejeter loin de soi les vérités inanimées et indifférentes à tout, qui sont les fruits de l’arbre de la science. Chestov leur oppose une « philosophie religieuse » qui prend sa source dans l’acceptation absurdement paradoxale que pour Dieu, rien n’est impossible : « La philosophie religieuse est la lutte dernière, suprême, pour recouvrer la liberté originelle. »
Cette nouvelle édition, réalisée par Ramona Fotiade, présidente de la Société d’études Léon Chestov et professeur à l’université de Glasgow, est suivie du texte qu'Yves Bonnefoy avait écrit pour préfacer la deuxième édition du livre aux éditions Flammarion en 1967. « L'obstination de Chestov » demeure une magnifique incitation à lire le philosophe russe et ce plaidoyer « pour la plus radicale liberté ».
La première partie montre qu’en poursuivant le savoir, les philosophes ont perdu la liberté : Parménide est « enchaîné ». La deuxième, « Le Taureau de Phalaris », composée de chapitres consacrés à Nietzsche, Socrate et Kierkegaard, fait apparaître le lien indestructible entre le savoir tel que le comprend la philosophie et les horreurs de l’existence humaine. La troisième, à travers une étude de l'œuvre d'Étienne Gilson, relate les efforts infructueux de la philosophie médiévale pour concilier la vérité biblique, révélée, avec la vérité « prouvée ». La quatrième partie, intitulée « La seconde dimension de la pensée » et composée d’aphorismes, montre que les vérités de la raison nous contraignent peut-être, mais qu’elles sont loin de nous persuader toujours.
Un même effort soulève les quatre parties du livre : rejeter loin de soi les vérités inanimées et indifférentes à tout, qui sont les fruits de l’arbre de la science. Chestov leur oppose une « philosophie religieuse » qui prend sa source dans l’acceptation absurdement paradoxale que pour Dieu, rien n’est impossible : « La philosophie religieuse est la lutte dernière, suprême, pour recouvrer la liberté originelle. »
Cette nouvelle édition, réalisée par Ramona Fotiade, présidente de la Société d’études Léon Chestov et professeur à l’université de Glasgow, est suivie du texte qu'Yves Bonnefoy avait écrit pour préfacer la deuxième édition du livre aux éditions Flammarion en 1967. « L'obstination de Chestov » demeure une magnifique incitation à lire le philosophe russe et ce plaidoyer « pour la plus radicale liberté ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
La vérité que nous sommes - correspondance avec Léon Chestov et Benjamin FondaneOlivier Salazar-Ferrer, Lev Šestov, Benjamin Fondane, Rachel BespaloffNon lieu14,00
-
Le journal d'un fou; suivi du Portrait, Suivi du portrait et de la perspective nevskyNikolaj Vasilʹevič GogolʹJ'ai Lu2,00
-
Problèmes de la musique moderneMarina Scriabine, Boris de Schloezer, Bernard SèvePresses universitaires de Rennes18,00
-
Textes clés de philosophie de la musique, Imitation, sens, formeBoris de Schloezer, Platon, Jean-Jacques Rousseau, Aristote, Friedrich Nietzsche, d'Alembert, E.T.A. Hoffmann, Wilhelm Heinrich Wackenroder, François-Bernard Mâche, Éduard HanslickVrin14,00