- EAN13
- 9782729714093
- ISBN
- 978-2-7297-1409-3
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 06/04/2023
- Nombre de pages
- 287
- Dimensions
- 20,4 x 14 x 2 cm
- Poids
- 458 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Polarville
Images de la ville dans le roman policier
De Jean-Noël Blanc
Préface de Dominique Manotti
Presses Universitaires de Lyon
Offres
-
24.00
Autre version disponible
Nouvelle édition d'un ouvrage paru en 1991, ce livre appuie sa démonstration sur des auteurs classiques (Dashiell Hammett, William Irish, Léo Malet ou Georges Simenon) et garde toute sa pertinence aujourd'hui. L'auteur conclut sa réflexion dans une postface inédite et cette nouvelle édition s'enrichit d'une préface de Dominique Manotti, autrice de romans noirs très appréciée des libraires.
Jean-Noël Blanc met d'abord au jour l'univers codifié du roman noir. Ainsi certains lieux forment un vocabulaire urbain incontournable : la rue déserte, l'entrepôt vide, le terrain vague, l'hôtel miteux. Les thématiques abordées sont tout aussi codifiées : le pouvoir, la défense de la loi ou son contournement, la morale, etc.
Ensuite, l'auteur bat en brèche quelques idées reçues, comme le réalisme du polar. Il démontre que les compositions urbaines du roman noir doivent davantage à la licence poétique qu'à l'exactitude de l'observation. Il souligne aussi que le polar, souvent taxé de marxisme, ignore le collectif pour mettre en avant des personnages de privés solitaires ou de flics en marge, dans une vision plus morale que politique de la société.
La ville dont parle le polar n'est donc pas urbaine. C'est une ville sans ville. Voilà le meurtre essentiel qui hante le roman noir.
Jean-Noël Blanc met d'abord au jour l'univers codifié du roman noir. Ainsi certains lieux forment un vocabulaire urbain incontournable : la rue déserte, l'entrepôt vide, le terrain vague, l'hôtel miteux. Les thématiques abordées sont tout aussi codifiées : le pouvoir, la défense de la loi ou son contournement, la morale, etc.
Ensuite, l'auteur bat en brèche quelques idées reçues, comme le réalisme du polar. Il démontre que les compositions urbaines du roman noir doivent davantage à la licence poétique qu'à l'exactitude de l'observation. Il souligne aussi que le polar, souvent taxé de marxisme, ignore le collectif pour mettre en avant des personnages de privés solitaires ou de flics en marge, dans une vision plus morale que politique de la société.
La ville dont parle le polar n'est donc pas urbaine. C'est une ville sans ville. Voilà le meurtre essentiel qui hante le roman noir.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Nikolaus Heidelbach, [exposition], Ville de Bagnolet, Bibliothèque municipale, [14 novembre-29 décembre 1997]Jean-Noël Blanc, Bibliothèque municipale Henri-Vaysse, Centre de promotion du livre de jeunesseCentre de promotion du livre de jeunesse-Seine-Saint-Denis
-
Dans l'atelier de l'écriture, On n'apprend pas à nager par correspondanceJean-Noël BlancThierry Magnier15,50