Les Cris du Président

— Aïe ! Laissez-moi, laissez-moi, suppliait-il… Je ne voulais pas que vous mouriez, je ne souhaitais pas vous tuer. Aïe ! Laissez-moi en paix. Prenez-moi au sérieux. Sortez d’ici, allez loin de moi. Pardonnez-moi, je n’ai pas ordonné votre mort. Je vous demande cent fois pardon. Veuillez agréer l’urgence de mes sentiments. Je suis en peine. Retournez au cimetière… Ne vous arrêtez plus à ma fenêtre, votre présence est horrifiante. Je souffre, vous me faites souffrir. Ne piaffez plus à ma porte, votre visite est terrifiante… Calmez-vous, ne me torturez pas. Brillez de sagesse, faites preuve de bienveillance… Je ne suis pas coupable, je le jure. (Extrait du chapitre. 2.)