- EAN13
- 9782916952918
- ISBN
- 978-2-916952-91-8
- Éditeur
- Le Passager Clandestin
- Date de publication
- 09/2013
- Collection
- LES PRECURSEURS
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 17 x 11 x 1 cm
- Poids
- 96 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 330.01
- Fiches UNIMARC
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Charles Fourier ou la pensée à contremarche
Édité par Chantal Guillaume
Le Passager Clandestin
Les Precurseurs
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La pensée de Charles Fourier est une pensée à contremarche. Stimulante par son originalité, elle l'est aussi par ses exagérations, ses extravagances voire par ses contradictions.
Sa pensée sociale, nous explique-t-il, est expérimentale, elle doit être testée, appliquée dans la réalité. « Casse-cou utopiste », comme il dit de lui-même, il ne craint pas d'aller à contre-sens des évidences de son époque. Sa dénonciation des « faux prodiges » de la société industrielle, qui enrichit et appauvrit, « donne les éléments du bonheur mais pas le bonheur » le rattache ainsi vigoureusement à ces précurseurs de la décroissance que fait découvrir cette collection.
Visionnaire lorsqu'il fait la critique de « l'économisme » qui encourage la spéculation, la banqueroute, « la pléthore » de marchandises; ou quand il dénonce les dysfonctionnements
du commerce, facteur de surproduction et de gaspillage, Fourier a l'intuition – devenue aujourd'hui certitude pour les objecteurs de croissance – que les excès de la production et des échanges génèrent des effets négatifs. Sa pensée non académique et son oeuvre foisonnante s'attachent alors à proposer des substituts à cette organisation sociale et économique défaillante. Sans supprimer propriété et classes sociales, Fourier propose d'autres formes d'associations domestiques, agricoles et industrielles qui sont autant de solutions inédites de vie collective: phalanstère, comptoir communal, canton sociétaire... et qui visent à retrouver autonomie et rationalité dans les circuits de production et de consommation... comme le préconise la décroissance.
Sa pensée sociale, nous explique-t-il, est expérimentale, elle doit être testée, appliquée dans la réalité. « Casse-cou utopiste », comme il dit de lui-même, il ne craint pas d'aller à contre-sens des évidences de son époque. Sa dénonciation des « faux prodiges » de la société industrielle, qui enrichit et appauvrit, « donne les éléments du bonheur mais pas le bonheur » le rattache ainsi vigoureusement à ces précurseurs de la décroissance que fait découvrir cette collection.
Visionnaire lorsqu'il fait la critique de « l'économisme » qui encourage la spéculation, la banqueroute, « la pléthore » de marchandises; ou quand il dénonce les dysfonctionnements
du commerce, facteur de surproduction et de gaspillage, Fourier a l'intuition – devenue aujourd'hui certitude pour les objecteurs de croissance – que les excès de la production et des échanges génèrent des effets négatifs. Sa pensée non académique et son oeuvre foisonnante s'attachent alors à proposer des substituts à cette organisation sociale et économique défaillante. Sans supprimer propriété et classes sociales, Fourier propose d'autres formes d'associations domestiques, agricoles et industrielles qui sont autant de solutions inédites de vie collective: phalanstère, comptoir communal, canton sociétaire... et qui visent à retrouver autonomie et rationalité dans les circuits de production et de consommation... comme le préconise la décroissance.
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