Sous les ponts (tirage numéroté)
EAN13
9782365950244
ISBN
978-2-36595-024-4
Éditeur
Verlhac
Date de publication
Collection
HORS.COLL
Nombre de pages
58
Dimensions
30,7 x 24,5 x 1 cm
Poids
612 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Sous les ponts (tirage numéroté)

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A propos du livre
Pour Isabelle Boccon-Gibod, les espaces situés sous les ponts de Paris sont " les aisselles de la ville, les plis d'un corps, le lieu d'une étreinte. Je ne connais pas d'autre ville traversée par un fleuve, comme la Seine traverse Paris. Le fleuve traverse le cour de la ville et il est suffisamment étroit pour que le dessous des ponts soit un lieu d'intimité. Être sous les ponts est une expérience avant tout physique, c'est se trouver à la fois dehors et dedans. Chaque pont est attachant. Chacun offre son abri - même si cet abri se fait rugueux en hiver ou qu'il peut devenir inaccessible du fait des crues. " Isabelle Boccon-Gibod, suivant les exigences de sa brillante carrière dans l'industrie, a vécu quinze ans dans des lieux éloignés de Paris. Elle a commencé à utiliser la photographie lorsqu'elle vivait en Angleterre et s'y est consacrée de plus en plus à compter de son retour à Paris en 2004. Pour ce premier grand projet, elle voulait juste enregistrer ce que voit l'oil de celui qui se tient debout sous les ponts, sur la berge, mais son travail nous montre aussi une histoire de l'architecture et une histoire secrète de Paris à partir de l'eau. Elle a utilisé un appareil conçu pour le format 4 sur 5 pouces, avec une lentille de focale 135 mm qui restitue, à peu de chose près, ce que voit l'oil humain. Elle attend longtemps avant de prendre un cliché, puisqu'elle travaille en argentique. Alors, que voit-on en regardant le dessous des ponts ? Les photographies d'Isabelle Boccon-Gibod nous montrent la beauté subtile de leurs surfaces vieillissantes, calcifiées, usées par des siècles de contact avec l'eau du fleuve. Les ponts reposent sur l'arc - cette invention miraculeuse qui permet de répartir le poids sur une amplitude assez grande pour laisser libre cours aux navires, invention utilisée dans nombre de lieux sacrés. En traversant la rivière, les ponts offrent un lieu où nos créations éphémères croisent le flot inexorable de la nature. Ils nous invitent à penser au passage du temps, ce que de nombreux poètes - Walt Whitman, Hart Crane, Guillaume Apollinaire, entres autres - nous disent à merveille.
À propos de l'auteur
Centralienne et ancienne étudiante à Columbia University, vivant à présent à Paris, Isabelle Boccon-Gibod accomplit un parcours brillant dans l'industrie papetière. Elle préside deux fédérations professionnelles du secteur. Elle a enseigné l'histoire de la photographie au Paris College of Arts. Elle est vice-présidente de la commission économie et financement du MEDEF. Elle a publié Fors intérieurs, rendez-vous avec des mathématiciens (Leo Scheer, 2011), mention spéciale du prix d'Alembert (2012). Elle a exposé (photographies et vidéos) à Paris, Bruxelles et Haïfa.
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