Notre sélection de Noël 2021

Un bol d'air en montagnes

25,00

En 1828, Adrien Durand, simple géographe missionné par le roi pour cartographier le massif, réalise la première du Pelvoux. Cette date marque aussi le commencement de la "Saga des Écrins".
Les premières s’enchaînent : une équipe anglaise composée d’Horace Walker, Adolphus Moore et Edward Whymper, guidée par deux pointures, Michel Croz et Christian Almer, atteint en 1864 le sommet de la Barre des Écrins, qui domine le massif. Puis, c’est la ruée vers la Meije : William Auguste Coolidge, guidé par Christian Almer et flanqué de ses deux "compagnes" (sa tante adoptive et une chienne membre d’honneur du Club alpin pour son impressionnant palmarès), accède sans trop de difficultés au supposé point culminant... manque de chance, tandis que, sous leurs pas, se dresse inutilement le Doigt de Dieu, de l’autre côté d’une traversée d’arêtes peu avenantes, la Meije au-dessus d’eux, leur fait un pied de nez.


C’est à Pierre Gaspard que reviendra finalement la première de la "Grande Difficile". Quant à cette traversée qu’Almer n’avait pu observer sans lâcher un spontané : "Unmöglich !", elle sera à l’origine d’une nouvelle pratique : l’alpinisme sans guide, particulièrement prisée par la fratrie Zsigmondy. À l’aube du XXe siècle, les grandes premières sont une espèce en voie d’extinction, il faut innover. L’escalade moderne est en pleine expansion et les intérêts se portent alors sur les directissimes, les itinéraires inventifs et les voies en solitaire. Seul, sur une paroi encore vierge de la Dibona, Pascal Junique pense à sa femme qu’il doit retrouver à la maternité pour une première visite de contrôle. Il nommera sa première "Visite obligatoire".


L’histoire de l’alpinisme à travers l’instrument qui a permis les plus grandes ascensions de l’Histoire : le piolet. Une histoire traversée par le destin des grandes familles d’industriels et des alpinistes légendaires à travers leurs exploits.


65,00

« Ici, la nature s'impose, immense et éprouvante. Il est impossible de tricher... On se sent si vulnérable : une petite poussière face aux éléments. »


8,20

Présenté par Elisée Reclus comme «une suite de tableaux qui se sont gravés dans ma mémoire lorsque je parcourais la montagne», Histoire d'une montagne s'inscrit dans la continuité d'Histoire d'un ruisseau (1869, Babel no 166).

Il a été publié en 1880, à destination du même public de jeunes lecteurs (on en fit un livre de prix pour les écoles de Paris) et d'un lectorat populaire, au temps où la géographie se développait et où la maison Hachette (qui racheta Hetzel) misait sur ce public.

A toutes les pages de ce traité de vulgarisation géographique, qui est aussi une méditation morale et poétique, transparaît la vision du monde de l'anarchiste Reclus: la contemplation de la nature, de sa liberté, ne peut qu'inciter l'homme à croire aux vertus du progrès, de l'enthousiasme, et du bonheur immanent.


Entretiens avec fabrice lardreau

Arthaud

13,00

"L'amitié est renforcée par la pratique de la haute montagne, qui crée des liens immédiats, développe une vision commune du monde. Il s'instaure entre les grimpeurs ce que j'appelle une intimité du vertical." Depuis sa découverte des sommets, en Suisse pendant son enfance, Jean-Christophe Rufin (originaire des plaines du Berry) nourrit une fascination profonde pour la montagne. Amoureux notamment des Dolomites, du massif du Mont-Blanc ou des Aravis, il a toujours associé sa pratique de l'alpinisme aux notions de plaisir et de partage. Attaché à une montagne humaine, il entrevoit la haute altitude comme une terre de dépouillement révélant la vérité des êtres. Cette simplicité, cette économie de moyen rejoignent sa pratique de l'écriture, qui entretient de nombreuses correspondances avec celle de l'alpinisme : sur la paroi comme dans un livre, on progresse de prise en prise, pour mener le lecteur, comme un compagnon de cordée, le plus loin et le plus haut possible...